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Exposition au Palais des Beaux-arts de Lille, La nuit des musées, dispositif Â« La classe, l'oeuvre Â», 5ème Luanda

"Quand la mer rattrape nos pensées, techniques mixtes (peinture, ficelle, papier, argile) , 2m x 4m, avril/mai 2017.

 

Nous vous présentons une œuvre collective réalisée en cours d'arts plastiques et de français. L’œuvre qui nous a inspiré pour ce projet est une huile sur toile réalisée par Napoléon Lepic intitulée Bateaux de pêche rentrant à Berck réalisée au dernier quart du 19ème siècle, en 1877.

 

Le grand format de cette œuvre nous a séduit, nous avons aimé nous sentir entraînés, absorbés dans ce paysage, invités à vivre le paysage quotidien des pêcheurs de l'époque.

Le mouvement des bateaux et de la mer, les couleurs verdâtres et sombres du tableau évoquent une tension dans l'air, avant l'orage, un moment suspendu avant la tempête qui nous ont parlé.

 

 

Nous avons décidé de nous inspirer de cette œuvre sans en faire une copie et pour cela, nous avons imaginé une installation composée d'une grande peinture, d'un objet fabriqué ainsi que de petites sculptures.

 

 

Notre œuvre représente un filet de pêche sur une peinture représentant une idée de carte du monde. Son installation ondulant évoque la mer, des petits bateaux fabriqués en argile et en origami sont installés dessus.

 

 

Dans notre travail, nous avons voulu proposer notre vision de la mer et trouver une symbolique au travail du pêcheur. Nous avons fait parler les métaphores.

 

 

C'est ainsi que le filet de pêche devient un filet attrape-pensées et le symbole de la pensée collective. Le filet recouvre le monde, il évoque l'humanité unie et communicante, la pensée qui émerge, prend forme, s'échappe, partout et de façon permanente. Nos modes de communication par le réseau du net en sont un exemple. Tous les océans sont reliés, comme nous, les pensées flottent sur l'eau, sans frontières.

 

De la même façon, les bateaux voguant dans les grandes vagues nous représentent, nous les humains.

Nous avons voulu nous mettre à la place des pêcheurs, revivre les gestes de leur travail. C'est pour cela que nous avons fabriqué ce filet, pour prendre conscience du temps de réalisation, de la valeur d'un objet artisanal et revivre ces gestes ancestraux. Le temps de la réalisation est propice aux errements de la pensée, attrapés par le filet.

 

Nous avons interprété la grandeur du format de la peinture de Napoléon Lepic. Par le biais de l'installation, nous avons créé un paysage imaginaire qui joue avec les rapports d'échelle. C'est ainsi que le grand devient petit et inversement : le filet de pêche est grand comme le monde, il devient la mer en mouvement, les bateaux qui normalement contiennent les filets sont minuscules, emportés par les vagues.

 

Alain Passard aime la mer, elle l'inspire. Il cuisine les produits de la mer et nous invite lui aussi, à la découverte, le voyage et la rencontre de l'inconnu.

 

Œuvre réalisée par la classe de 5ème Luanda du Collège Boris Vian.

d'après l'oeuvre de Ludovic Napoléon Lepic de la collection permanente du Palais des Beaux-arts, Bâteaux de pêche rentrant à Berck,, huile sur toile,1877.

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